De retour après 55 ans d’absence, l’anglais Robbi Curtice fait vibrer la pop avec son single Carrie’s World
C’est une histoire qui a débuté voilà 55 ans, et elle n’est même pas belge. C’est celle de Robbi Curtice, un jeune Londonien des années 60 qui rêvait de devenir une star et qui, après avoir tenté rapidement sa chance, s’exilera à Chypre pour devenir professeur. Mais le rock, sur un hasard, le rattrape au début des années 2000, dans ce qui ressemble à un remake à la Sixto Rodriguez, quand le réalisateur français Serge Bozon tombe par hasard sur Gospel Lane, un titre de Robbi datant des années 70.
Avec l’aide du compositeur Benjamin Esdraffo, lui aussi fan de garage américain et de Northen Soul, le cinéaste décide alors de retrouver la trace de cet inconnu connu pour lui faire enregistrer des chansons à Paris.
Et le résultat, c’est donc cet étonnant premier album à mi-chemin entre Foxygen, les Lemon Twigs et le grand Paul Williams de Phantom of the Paradise. Et c’est ainsi qu’à un âge où ses compères sortent des best-of, le vieux Robbi Curtice publiera ce très frais Nothing To Write Home About, un premier album qui sonne comme une revanche, 55 ans après le faux départ de cet Anglais dont la « carrière » ressemble à un marathon. Voici Carrie’s World le premier single extrait de l’album à paraître en mai 2023.